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Les pièges à éviter avant d’acheter dans l’ancien

Avant de céder à un coup de cœur, pensez à vérifier si des travaux lourds sont indispensables et quel budget sera nécessaire pour l’entretien.

Acquérir un logement dans l’ancien présente bien des avantages. Il permet d’acheter en centre-ville, dans un quartier dont on connaît les avantages et les inconvénients et avec un budget souvent inférieur d’un quart à celui du neuf. L’ancien offre aussi une grande diversité de choix puisqu’on peut inclure dans cette catégorie tous les immeubles et maisons de plus de dix ans, qui ne sont donc plus couverts par la garantie décennale.

Les possibilités s’étendent alors d’un immeuble construit dans le plus pur style haussmannien aux immeubles datant des années 2000. Mais acheter dans l’ancien peut ne pas être de tout repos, notamment si le bâtiment n’a pas été entretenu régulièrement. Il n'existe pas de contrôle technique de chaque bâtiment, comme pour les voitures.

Une toiture à refaire alors que ce n’était pas prévu, des infiltrations qui n’avaient pas été repérées ou encore un ravalement voté par l’assemblée des copropriétaires alors que le nouvel acquéreur ne s’y attendait pas peuvent être lourds de conséquences.

Le législateur oblige le vendeur à donner de multiples informations au candidat à l’acquisition. Jusqu’à onze diagnostics peuvent désormais être fournis en fonction de l’âge de construction du bâtiment et de sa situation géographique : les risques naturels, l’état de l’électricité, du gaz, la présence d’amiante ou de plomb, de termites, ou encore la consommation énergétique en font partie.

Chiffrer les travaux à effectuer

Pour autant, l’obligation de communiquer ces documents n’est prévue que lors de la signature de la promesse de vente. A ce stade, la démarche est déjà très engagée, l’acheteur est décidé et cela peut poser problème. Il faut demander ces documents avant même la signature de l’avant-contrat de vente, car ils sont généralement prêts plus tôt.

Une fois ces documents en main, il convient de les lire attentivement de façon à évaluer les travaux qui doivent être effectués. Si vous n'êtes pas du métier, faites-vous accompagner par un artisan de confiance ou un architecte qui peut chiffrer les travaux à effectuer. Mais attention, le total de l’acquisition augmentée du prix des travaux ne doit pas atteindre un niveau trop élevé par rapport au prix du marché.

Pensez à bien lire les trois derniers procès-verbaux de l’assemblée générale qui sont obligatoirement fournis lors de l’avant-contrat de vente, ils donnent beaucoup d’informations sur l’immeuble.

Lors d’un achat en copropriété, s’assurer de l’état de l’immeuble est également indispensable. Des charges impayées qui grèvent la trésorerie, des travaux nécessaires toujours repoussés par les copropriétaires avec une dégradation de l’immeuble à la clé sont les principaux pièges à éviter.

Si, par exemple, la question de la réfection de la toiture est évoquée à plusieurs reprises dans les résolutions présentées, il est probable que la décision sera finalement votée. Il est donc important de ne pas avoir un budget trop serré au moment de l’acquisition.

En outre, si, pour l’instant, les immeubles les plus gourmands en énergie n’ont pas d’obligation de réaliser des travaux, le législateur est de plus en plus attentif aux déperditions énergétiques des bâtiments, et tout immeuble dont le diagnostic de performance énergétique indique une classe G ou F sera sans doute amené à réaliser des travaux d’isolation dans les prochaines années. Il est donc préférable de s’y préparer.

Connaître les nuisances potentielles

Il est également important de regarder le montant des charges de copropriété payées par le vendeur. Indépendamment du chauffage, les charges courantes dans un immeuble ancien peuvent être élevées. Les immeubles des années 1960 à 1980 sont particulièrement concernés : ils sont généralement dotés d’équipements comme des ascenseurs, des espaces verts, des parkings assortis de contrats d’entretien. Leur fonctionnement représente un budget de plusieurs centaines d’euros par mois.

A cela peuvent s’ajouter des travaux à venir. Afin de chiffrer l’investissement futur, certains immeubles ont réalisé un diagnostic technique global (DTG) qui indique les travaux nécessaires pour les dix ans à venir. Lorsqu’il existe, c’est une mine d’informations, mais rares sont les immeubles à avoir fait la démarche. Si le DTG n’a pas été réalisé, il peut être intéressant de s’adresser à un membre du conseil syndical, c’est-à-dire un copropriétaire élu par l’assemblée générale de copropriété, afin de voir si des travaux sont prévus.

Il est aussi important de regarder la fiscalité locale. Certains immeubles anciens considérés à une époque comme étant de grand standing, même si ce n’est plus le cas aujourd’hui, se voient appliquer une taxe foncière particulièrement élevée qui peut représenter une à deux mensualités de crédit.

Mieux vaut l’intégrer dans le calcul. Enfin, la maison ou l’immeuble font partie d’un quartier, il est intéressant de se renseigner sur les nuisances potentielles comme un voisin bruyant ou une rue très animée le soir. Et même dans les centres-villes, des projets de construction peuvent être prévus. Autant s’assurer que le bien convoité ne va pas perdre la jolie vue qui lui donne du cachet à la suite de la construction d’un immeuble juste en face !

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