LMNP

LMNP : vos loyers menacés ?

Par Le 22/04/2020

Bonjour à tous,

Tout d’abord, j’espère que vous allez bien en cette période compliquée pour tous.

Depuis une quinzaine de jours, j’observe que de nombreux gestionnaires de résidences LMNP ont décidé de ne plus payer les loyers des chambres qu’ils exploitent. Pour justifier leur démarche, ils invoquent la crise sanitaire et ses répercussions économiques sur leur activité (ce qui est indéniable). ils mettent également en avant l’article 1218 du Code civil concernant la force majeure.

La force majeure risque donc de devenir l’argument massue des exploitants pour contester le règlement de leurs loyers pendant la crise sanitaire. C’est la porte ouverte à une bataille judiciaire longue et couteuse pour les particuliers investisseurs.

 
De nombreux cabinets d’avocats spécialisés sont prêts à partir au combat et commencent à rassembler des investisseurs démunis et légitimement inquiets.

Pourtant, même si l’argument de la force majeure « ne tient pas la route », n’oubliez pas que la plupart des exploitants sont des grands groupes puissants et influants, capables d’actionner leurs réseaux.

Déjà, le 30 mars, un manifeste adressé au gouvernement par plusieurs exploitants demandait d’autoriser par ordonnance une franchise totale des loyers pendant la crise. D’autres depuis prétendent imposer des loyers variables (à la baisse) sur de longues périodes.

Pourtant, malgré l’attitude prédatrice des exploitants dans cette affaire, un compromis plus équilibré devra être recherché pour préserver la pérénité économique des résidences et donc le patrimoine des investisseurs.

C’est pourquoi nous avons consulté un cabinet spécialisé dans la défense des investisseurs LMNP (4 500 clients en LMNP actuellement). Ce cabinet, rodé aux négociations "rugueuses", a mis en place une stratégie pour permettre, résidence par résidence, de rééquilibrer le rapport de force entre les « petits bailleurs » et les exploitants.

Notre cabinet prend de grandes précautions lors du choix des programmes LMNP que nous proposons à nos clients investisseurs car nous savons à quel point ces programems packagés où le client est seul face à de grands groupes a déjà donné lieu à des catastrophes financières diverses mais récurrentes.

Nous savons que nos clients ne sont donc pas concernés par cette problématique.

Nous avons été de tout temps mobilisés pour défendre leurs intérêts.
 
Cette lettre ouverte s'adresse donc aux personnes qui ne sont pas nos clients.
 
L'investissement immobilier, contrairement à ce qui est dit par des vendeurs beaux parleurs, peut être risqué et ne s'improvise pas. Un homme averti en vaut deux.

Je reste à votre disposition si vous avez des questions complémentaires.

Bien à vous.

Comment réduire vos impôts avant fin 2019 ?

Par Le 11/09/2019

Investir dans l'immobilier locatif permet, grâce à des mesures fiscales attractives, de réaliser des économies d'impôts.

Le dispositif Pinel, la location Meublée non-professionnelle (LMNP), le dispositif Malraux, le Déficit Foncier et le dispositif Denormandie sont les principaux dispositifs en vigueur jusqu’à fin 2019.

Le dispositif Pinel

Dans le cadre du dispositif Pinel, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt si vous achetez un logement neuf que vous mettez en location pendant 6 ans, 9 ans ou 12 ans. Le logement doit être acquis en passant par un promoteur ou un constructeur (il peut également être acquis en VEFA -vente en l’état futur d’achèvement -).

Il peut s’agir également d’un logement ancien qui fait l’objet de travaux pour être transformé en logement neuf. La réduction d’impôt est de 12% pour une location de 6 ans ; 18% pour une location de 9 ans ; et 21% pour une location de 12 ans.

>> Tout savoir sur le dispositif Pinel

La Location Meublée non-professionnelle (LMNP)

La location meublée non-professionnelle correspond à la mise à disposition d’un bien meublé par un particulier. Le locataire doit pouvoir y résider en n’ayant que ses affaires personnelles à apporter. Les avantages fiscaux sont :

  • déduction de l’intégralité des charges (intérêts d’emprunt, impôts, …) des recettes ;
  • possibilité d’amortissement de la valeur d’acquisition de l’immeuble et du mobilier ;
  • déficit imputable seulement sur les BIC non-professionnels tirés de la même activité, réalisés la même année ou reportable sur les 10 années suivantes.

>> Tout savoir sur la Location en Meublé non professionnel (LMNP)

Le dispositif Malraux

La loi Malraux, née en 1962, permet aux contribuables de réaliser des investissements immobiliers, dans des quartiers historiques.

Les investisseurs peuvent bénéficier d’une réduction d’impôts, calculée à partir du montant total des travaux réalisés :

  • -30% (à hauteur de 120 000 €), dans le cas de travaux réalisés sur un immeuble situé sur un Site Patrimonial Remarquable (SPR), accompagné d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur ;
  • -22% de réduction d’impôt (à hauteur de 88 000€), si les travaux concernent un immeuble situé sur un SPR, accompagné d’un Plan de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine approuvé.

>> Tout savoir sur le dispositif Malraux

Le dispositif Denormandie

Entré en vigueur le 1er janvier 2019, le dispositif Denormandie permet de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu pour l’achat d’un logement à rénover, dans un quartier ancien dégradé, pour le mettre en location. 245 communes sont aujourd’hui éligibles.

L’investissement est limité à 300 000 euros par an, et 5 500€ par mètre carré. Le budget consacré aux travaux doit représenter 25 % du total de l'opération.

Vous pouvez alors bénéficier d’une réduction d’impôt de 12% pour une location de 6 ans ; 18% pour une location de 9 ans ; et 21% pour une location de 12 ans.

>> Tout savoir sur le dispositif Denormandie

Le déficit foncier

La mise en œuvre de travaux déductibles permet de « faire disparaître » tout ou partie de vos revenus fonciers, et même de diminuer vos autres revenus imposables jusqu'à 10 700 euros, en plus des autres réductions d'impôts. Si le propriétaire dépasse ce plafond, le surplus est reportable, dans les mêmes limites annuelles, pendant 10 ans.

Ainsi, pour 100 000 euros de travaux sur un appartement, et déjà 10 000 euros de bénéfices fonciers, ces derniers seront gommés pendant 10 ans.

>> Tout savoir sur le déficit foncier